En débarquant à l’hôtel Ivoire ce matin, point d’Akweba à l’horizon. En lieu et place, une scintillante enseigne « Sofitel »au front de cet établissement incontournable en Afrique de l’Ouest. Dommage que la gérance, nouvellement arrivée, n’ait pas pris le temps de s’imprégner de l’histoire de cet établissement et de suivre un excellent cours de management interculturel.

La pression du rendement est visible sur le front des serveurs qui proposent de l’expresso sans la bouteille d’eau et rôdent autour des clients à la recherche du moindre verre vide pour proposer aussitôt autre chose. Plusieurs fois, mon café  qui coûte quand même 3000 Francs CFA a failli être ravi de mon affection. Il a fallu tout le regard courroucé de mon interlocuteur, soucieux de l’image de son pays auprès de l’étranger que j’étais, pour tiédir l’ardeur commerciale du garçon de café.

A ce rythme là, la nouvelle gérance va s’en mettre plein les poches à coup de machette sur le concept Akwaba. Voyons voir ce que gagne l’Etat ivoirien et la collectivité dans cette gestion ultra commerciale de l’un des fleurons de l’Afrique de l’Ouest.

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